OU COMMENT UTILISER FACEBOOK COMME OUTIL PROFESSIONNEL

mercredi 19 mai 2010

Récapitulation en guise de conclusion!

Me voilà arrivée à la fin de mes réflexions personnelles... Je me rends compte que je suis loin d'avoir fini et qu'il faudrait probablement une thèse entière pour pouvoir répondre à toutes les interrogations.
Dans ce type de réflexion, il n'y a pas de réponse toute faite et je crois qu'en faisant ce travail je m'en suis d'autant plus rendue compte! Eh oui, les réponses dépendent de beaucoup de facteurs, tels que le contexte dans lequel on se trouve, les valeurs et les pratiques de l'institution pour laquelle on travaille, nos propres valeurs. Les réponses qu'on donnera aux différentes situations seront subjectives, chacun aura probablement une autre manière d'y répondre. L'utilisation des réseaux sociaux dans le cadre professionnel est faisable, il faut cependant bien connaître le sujet. Comme l'a dit Monsieur Stéphane Koch dans son intervention à l'école social, le 10 mai, "le web 2.0 peut être l'ami du travail social, mais il faut pour cela garder une distance critique et faire preuve de bon sens.
Pour ce qui est de la problématique des jeunes et d'Internet, je pense qu'il est avant tout essentiel d'en discuter avec eux, même si on est pas des experts en la matière. Il n'y a pas besoin que le dialogue se fasse en cas de problème, mais à tout moment. Ce que je vais dire là peut paraître un peu pompeux, mais à mon avis il ne faut pas l'oublier. Les enfants et les jeunes "entrent" dans la vie, ils ne connaissent pas tout, ils ont beaucoup de choses à apprendre, nous (adultes, professionnels, parents) sommes là pour les aider. Il est donc important d'avoir un contact avec eux, notamment sur des questions liées à Internet.
En gros, voilà ce qui est ressorti de mes investigations... Je me rends bien compte que tout ce travail n'implique pas tout et que j'aurais sûrement pu aller plus loin. J'ai cependant trouvé que l'idée du blog incitait plutôt à une réflexion personnelle qu'à une réelle recherche. Et c'est donc ainsi que je me suis lancée dans l'aventure. J'ai notamment trouvé très intéressant de pouvoir avoir un contact avec un professionnel du web 2.0, comme E. Delcroix.

mercredi 12 mai 2010

Formation et prévention...

Dans mon dernier message, je parlais de formation et de prévention, tout en disant que je n'étais pas forcément convaincue de l'efficacité de ces méthodes...
Pour ce qui est de la prévention et de la formation, ainsi que toute la place du travailleur social auprès des jeunes, je n'ai pas de réponse toute claire et définitive. Je vais cependant essayer de vous donner mon avis à ce sujet...
Quand je me promène sur Internet, à la recherche d'informations sur la prévention et la sécurité, je trouve beaucoup de sites qui s'adressent aux parents. Il arrive aussi que les articles soient adressés aux travailleurs sociaux qui travaillent avec des enfants et des adolescents. Il y a par exemple, ce site-ci qui s'adresse autant aux parents qu'aux travailleurs sociaux: http://www.internetsanscrainte.fr/ Ils proposent même un jeu qui s'adresse autant aux jeunes, qu'aux parents et aux travailleurs sociaux. Celui-ci sensibilise les jeunes aux données exposées sur Internet et comment apprendre à trier les informations sensibles qui risquent de porter préjudice plus tard, dans la vie professionnelle, notamment.
Lors de ma balade sur Internet, j'ai également trouvé une interview d'Anne-Sophie Perron sur la RSR, qui était lors de l'interview, assistante du master en droit, criminalité et sécurité des nouvelles technologies à l'Université de Lausanne. Elle parle de la prévention auprès des jeunes et des enfants, mais surtout en ce qui concerne les parents.

Je pense que dans l'intervention du travailleur social, il y a plusieurs étapes.
La première étant le dialogue avec l'enfant ou l'adolescent, qui est importante à faire pour avoir une première impression de la situation. Le jeune en confiance avec le travailleur social aura plus de facilité à se livrer que face à une personne qu'il ne connaît pas, comme, par exemple un professionnel d'Internet.
La deuxième pourrait être la mise en place d'une rencontre avec un professionnel de la prévention et des questions liées à Internet.
C'est ce que je développe dans les prochains paragraphes.
Un des aspects que je notais comme important dans un de mes message précédent c'était le dialogue avec les jeunes. Je pense en effet que c'est la première approche à avoir avec un jeune. Dans le cadre de mon premier stage, je me suis retrouvée un jour dans la situation où une jeune fille de 15 ans s'inscrivait sur un site de rencontre, en faussant son âge. Tout cela paraissait bien anodin, mais finalement cela ne l'était pas tant... Nous étions d'abord sur un mode de rigolade. Puis, ma collègue et moi avons commencé à discuter de la situation avec la jeune, pour essayer de lui faire prendre conscience de la situation. Je me suis alors rendue compte que ça n'était pas facile de le faire. Notamment parce que je ne connaissais pas le site et aussi parce que je ne savais pas comment lui faire prendre conscience de ce qui pouvait se passer, alors que cela paraissait comme quelque chose de banal. C'est au moment où un homme de 50 ans environ a commencé à s'intéresser à elle, qu'elle a décidé d'arrêter, ça semblait la dégoûter. Elle s'est donc rendue compte par elle-même de la situation.
Je pense que si l'on veut pouvoir travailler sur la prévention et sur la formation des enfants et des adolescents à l'utilisation d'Internet, il faut tout d'abord avoir une très bonne connaissance de la toile. Il est à mon avis difficile en tant que professionnel du travail social d'avoir en plus une très bonne connaissance de l'outil d'Internet et notamment parce qu'il est en constante évolution. Comme on le sait, l'animateur socioculturel est aussi là pour lier les gens et mettre en place des collaborations. Je pense que même si ce n'est pas lui qui sensibilisera les jeunes, il est là pour permettre aux jeunes d'avoir le meilleur accès aux aspects de prévention. Pour cela il pourra mettre en place une rencontre avec un professionnel des questions liées à Internet et à son utilisation.
L'animateur socioculturel n'a pas la mission d'éduquer les enfants et les adolescents. Je pense qu'il doit cependant rester attentif à leur sécurité, y compris celle sur Internet.
Bien évidemment, même si les jeunes veulent montrer qu'ils sont indépendants très vite, cela n'apparaît finalement que comme une facette. Cela ne veut pas dire qu'ils connaissent les "dangers" et les risques liés à Internet et qu'ils maîtrisent les situations. Parfois, même s'ils semblent complètement blasés, cela ne signifie pas qu'ils savent de quoi on parle. Il ne savent souvent pas que malgré le fait qu'Internet est virtuel, les conséquences, elles, sont belles et bien réelles.
Les travailleurs sociaux ont donc, à mon avis, un rôle important à jouer dans la prévention et la formation des jeunes au sujet d'Internet, mais pour cela il faut que les travailleurs sociaux soient informés et à même de répondre aux jeunes.

dimanche 9 mai 2010

l'avis d'un professionnel des réseaux sociaux

Dans mon message du 18 avril, je parlais de communication, en disant que c'était selon moi un des premiers pas à faire vers le jeune et également une bonne méthode d'intervention. Je vous soumets ici un autre avis, celui de monsieur Eric Delcroix
J'ai eu contact avec E. Delcroix par facebook. Il était intervenu sur la radio suisse-romande. Je lui ai demandé son avis quand à la place du professionnel face à l'utilisation d'une plate-forme telle que facebook. Est-il normal qu'il ait accès aux données des jeunes avec qui il travaille? Doit-il intervenir? Doit-il faire de la prévention?
Il aborde ces questions de deux manières.
La première chose c'est comment le professionnel gère-t-il l'accès à son profil et qu'est-ce qu'il y publie. Il pose la question suivante: "Comment un jeune peut-il interpréter au second degré des images ou des textes mis en ligne sur un profil d'adulte?" Il dit cependant que "c'est en âme et conscience que les uns et les autres peuvent réagir".
Dans un deuxième temps, il est question de l'accès au profil des jeunes. M. Delcroix subdivise cette deuxième partie en deux autres parties, l'une sur l'accès des parents au profil de leurs enfants et l'autre sur l'accès des professionnels (enseignants, animateurs) au profil des jeunes. Je m'intéresse plus à cette dernière. La question qui pose M. Delcroix c'est: "devons-nous et avons nous le droit de nous occuper des informations que les jeunes présentent?" Il ajoute que certains professionnels deviennent "ami" avec les jeunes pour jouer le rôle du "grand frère" ou de la "grande soeur". Cependant il n'est pas d'accord avec cette manière d'agir, d'après lui, notre rôle n'est pas là. Il soutient la formation des jeunes sur les sujets délicats liés à internet, les informer des risques et des dangers liés à internet. Ceci pour qu'ils puissent ensuite "s'auto-censurer et s'auto-protéger et assumer leurs publications tout en sachant que la toile n'est pas un espace anodin et de non-droit."
Il a d'ailleurs publié son avis dans un forum:
Je pense que c'est une bonne méthode. On se rend compte d'ailleurs que les jeunes ne sont que rarement informés de ce qui peut se passer sur la toile et quelles peuvent être les conséquences. Mais je reste cependant sceptique sur l'efficacité de toutes ces méthodes, autant la communication que la formation, peut-être parce que je n'ai pas eu l'occasion de les exercer... Je me demande jusqu'où les jeunes assumeraient leurs publications. Est-ce que réellement ces méthodes changeraient leur comportement? Seraient-ils plus soucieux de leurs publications? Je pense que tout en les informant, il faut peut-être les laisser faire leurs expériences.

dimanche 2 mai 2010

petit complément...

Je voulais juste compléter mon dernier message, en parlant aussi de la question des mineurs.

La loi sur la protection des données s'occupe de protéger tout le monde, autant les adultes que les enfants. Il est évident que les enfants n'ont pas la même perception de ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas l'être, ils ne perçoivent pas toujours le danger et les risques liés à Internet. Il est donc de la responsabilité des adultes, des parents en particulier, de protéger les enfants. Selon le code civil, les parents ont l'obligation de protéger l'intégrité physique et psychique de leurs enfants.
Article 301: alinéa 1
Les père et mère déterminent les soins à donner à l'enfant, dirigent son éducation en vue de son bien et prennent les décision nécessaires, sous réserve de sa propre capacité.
Article 302: alinéa 1
Les père et mère sont tenus d'élever l'enfant selon leurs facultés et leurs moyens et ils ont le devoir de favoriser et de protéger son développement corporel, intellectuel et moral.

Les articles 16 et 17 de la Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée par la Suisse, imposent les choses suivantes:

Article 16:
1. Nul enfant ne fera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation.
2. L'enfant a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 17
Les Etats parties reconnaissent l'importance de la fonction remplie par les médias et veillent à ce que l'enfant ait accès à une information et à des matériels provenant de sources nationales et internationales diverses, notamment ceux qui visent à promouvoir son bien-être social, spirituel et moral ainsi que sa santé physique et mentale.

Je me suis aussi rendue compte de cela en cherchant sur Internet. La plupart de mes recherches ont abouti sur des sites de préventions pour les parents. Il est donc de la responsabilité des parents de se préoccuper de la protection de leurs enfants.
Pour le reste de l'aspect légal, je n'ai rien trouvé de plus spécifique aux mineurs.

PS: je tiens à remercier Dieyla qui m'aide beaucoup pour tout ce qui est de l'aspect légal!

dimanche 25 avril 2010

Internet jugé comme la vie "réelle"

Voilà, je me lance à parler de l'aspect légal d'Internet et surtout de son utilisation... Je me rends compte qu'en s'intéressant à la légalité, tout devient complexe car on touche à plusieurs éléments différents, comme la liberté individuelle, on parle de protection des mineurs, ainsi que tout ce qui traite de la protection des données.
Ce dont je vais parler concerne autant les jeunes qui publient des photos, font des commentaires, etc. que les professionnels et les institutions à titre général.

J'ai parlé des risques liés à Facebook, je m'intéresse maintenant aux limites. Les lois sont là pour nous les rappeler. Je pense cependant qu'avant d'en arriver là, chacun de nous a des valeurs, une conscience. Nous n'agissons pas tête baissée. Pour ce qui est des enfants et des jeunes, un adulte doit parfois prendre le rôle de cette conscience qu'ils n'ont peut-être pas encore acquise. Mais il est clair que tout le monde n'a pas les mêmes valeurs et ne place pas la limite au même endroit.

Ce qui m'intéresse dans l'aspect légal, c'est jusqu'où sommes-nous autorisés à poster des informations concernant autrui (photos, commentaires, etc.). Si on prend l'exemple d'un centre de loisirs. Peut-il, par exemple, poster des photos d'un événement ayant lieu au centre lui-même?

Je me suis pour cela intéressée à la loi sur la protection des données (LPD). Je ne vais pas citer l'ensemble de la loi, mais j'ai retenu quelques articles qui me semblent pertinents.

Article 4: Dispositions générales de protection des données
alinéa 1: Tout traitement de données doit être licite
alinéa 2: Leur traitement doit être effectué conformément aux principes de la bonne foi et de la proportionnalité.
alinéa 3: Les données personnelles ne doivent être traitées que dans le but qui est indiqué lors de leur collecte qui est prévu par une loi ou qui ressort des circonstances.

Article 7a: Devoir d'informer lors de la collecte de données personnelles
sensibles et de profils de personnalité.
alinéa 1: Le maître de fichier a l'obligation d'informer la personne concernée lorsqu'il collecte des données sensibles ou des profils de la personnalité concernant, que la collecte soit effectuée directement auprès d'elle ou auprès d'un tiers.
alinéa 2: La personne concernée doit au minimum recevoir les informations suivantes:
a) l'identité du maître du fichier;
b) les finalités du traitement pour lequel les données sont collectées;
c) les catégories de destinataires des données si la communication des données est envisagée.

Article 12: Atteintes à la personnalité
alinéa 1: Quiconque traite des données personnelles ne doit pas porter un atteinte illicite à la personnalité des personnes concernées.
alinéa 2: a) traiter des données personnelles en violation des principes définis aux art.4, 5, al.1, et 7, al. 1;
b) traiter des données contre la volonté expresse de la personne concernée sans motifs justificatifs;
c) communiquer à des tiers des données sensibles ou des profils de la personnalité sans motifs justificatifs.
alinéa 3: En règle générale, il n'y a pas atteinte à la personnalité lorsque la personne concernée a rendu les données accessibles à tout un chacun et ne s'est pas opposée formellement au traitement.

Article 13: Motifs justificatifs
alinéa 1: Une atteinte à la personnalité est illicite à moins d'être justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi.

J'ai trouvé ces articles pertinents parce qu'ils répondent bien, à mon avis, à la question que j'ai posée plus haut. Si je travaille dans un centre de loisirs, j'organise un événement avec les jeunes, les jeunes me demandent de poster des photos de cet événement sur Facebook. D'après la LPD, si tous les jeunes acceptent d'être sur Facebook et sont avertis de l'utilisation des photos, alors je suis en droit de les poster. Cependant, il reste en moi une incertitude. Les jeunes sont-ils vraiment au courant de ce que cela peut impliquer; un grand nombre de personnes peut y avoir accès, les personnes sur les photos peuvent être critiquées, etc. Je pense que tout dépend de l'éthique de l'institution et du professionnel, mais, selon moi il est important de sensibiliser les jeunes à cela.
Personnellement, même si la tentation de poster des photos est grande, et qu'il est toujours sympathique d'avoir accès si facilement à des photos souvenir, je pense qu'il est bien, en tant que professionnel de rester neutre dans la mesure du possible. Les photos peuvent être mises à disposition au sein de l'institution, là seuls les jeunes concernés y auront accès.

dimanche 18 avril 2010

Comment intervenir en tant que professionnel-le?

Je reviens quelques semaines en arrière pour continuer mon message du 31 mars...

Le problème que j'y avais posé c'était comment intervenir en tant que professionnel lorsqu'on a accès aux données auxquelles on aurait pas accès en temps normal. J'avais donné l'exemple d'un jeune qui dirait sur facebook qu'il a décidé de se soûler le weekend suivant, ou qui le ferait de manière répétée.
Quelques petites questions... est-ce qu'on est les mieux placés pour intervenir? A-t-on les moyens pour le faire? Est-ce qu'il n'y a pas une question éducative? N'est-ce pas la tâche des parents?
Je n'ai à nouveau pas de réponse facile... tout dépend! Eh oui, tout dépend de notre contact avec le jeune, tout dépend de l'importance qu'on porte au message que le jeune à posté, tout dépend de la présence des parents auprès des enfants, elle n'est pas toujours évidente, et tout dépend bien évidement des professionnels, etc.
Je pense qu'il faut aussi pouvoir déterminer quelle est la gravité du message, il ne faut bien sûr pas exagérer les situations. C'est un aspect subjectif, car tout le monde n'aura pas la même perception d'un message "inquiétant". Le message d'un jeune qui veut se soûler n'est peut-être pas alarmant pour tous.
À mon avis, la chose la plus importante dans le rapport avec le jeune c'est la communication. Il faut pouvoir en parler avec lui, même si ce n'est que pour avoir une première impression de sa situation et de ce que lui en dit. Il ne faut pas diaboliser la situation auprès du jeune, car probablement que le jeune se braquerait, le dialogue serait alors impossible... Je pense qu'il est aussi important de sensibiliser les jeunes à leur utilisation d'Internet, notamment ce qu'il peut arriver lors d'insultes et que les lois sont aussi applicables sur Internet.
Je vais d'ailleurs essayer d'aborder la question du droit dans mon prochain message...

mercredi 14 avril 2010

On était pas mieux avec le web 1.0?

C'est après m'être replongée dans mes précédents message et avoir lu quelques ouvrages, que cette question m'est apparue.

Comme je l'ai dit dans mon message 24 mars, le web 2.0 c'est la nouvelle ère Internet, aujourd'hui les utilisateurs deviennent acteurs et peuvent donc interagir. Cependant ces nouvelles offres et possibilités engagent les utilisateurs d'Internet à donner plus ou moins de détails sur leur personne et sur leur vie privée. Eh oui, du coup les problèmes apparaissent, pédophilie, insultes, vidéos, vol d'identités, et j'en passe et des meilleurs.
Alors est-ce qu'on était pas mieux au temps du web 1.0?

C'est là, que je n'ai pas de réponse toute faite! :) De mon côté, je penche plutôt pour le non. Je pense que le web 2.0, bien plus difficile à maîtriser (aspect sécurité notamment), permet néanmoins de grandes possibilités de communication et d'échange. Cependant, tout dépend de l'usage qu'on fait des réseaux sociaux et de la connaissance qu'on en a. Selon moi, il faut pouvoir trouver un équilibre juste; on peut mettre des photos, mais lesquelles; on peut publier nos informations personnelles, mais lesquelles. Il faut, à mon avis, être conscient de ce que l'on fait et l'assumer. Un site tel que Facebook, par exemple permet de sécuriser en grande partie notre profil; qui est autorisé à le voir et qui ne l'est pas. Bien sûr, il y aura toujours des risques. C'est d'ailleurs comme traverser la route, on minimise les risques en regardant bien à gauche, puis à droite, puis à gauche, une voiture nous laisse passer, mais dans le fond... qui sait... il y a toujours des risques à traverser la route... on les prend quand même!

mercredi 31 mars 2010

les risques de l'utilisation de Facebook...

Quand on devient "ami" avec quelqu'un sur Facebook, on a généralement accès à tous ces commentaires, coups de coeur et coups de gueule et à toutes ses photos. Si je reprends l'idée des risques liés à Facebook, il y a, par exemple, la question de la gestion des photos ou de certains commentaires. On réalise parfois que certaines personnes ne se rendent pas compte de l'ampleur que peut avoir la publication d'un commentaire. Dans son interview, sur la radio suisse romande (RSR, message du 16 mars), Eric Delcroix explique bien cette situation-là. Il raconte qu'une étudiante avait publié un commentaire sur Facebook, au sujet d'une autre professeur. Après que M. Delcroix lui ait fait réalisé son acte, elle s'est excusée et a reconnu ne pas s'être rendue compte de l'importance de son geste.
Faut-il alors réagir lorsque de tels commentaires sont faits? Si un jeune note sur sa page Facebook: "ce week-end, je me bourre la gueule", doit-on intervenir en tant que professionnel?

Au jour d'aujourd'hui, avec la quantité d'émissions et d'articles au sujet de Facebook, il est difficile de ne pas être au courant de ce que sont de tels site et quels sont les risques liés à leur utilisation. Lorsqu'une institution sociale, telle qu'un centre de loisirs, s'inscrit sur un tel site, certain points sont probablement à définir au préalable, notamment quelle utilisation vise-t-on. S'agit-il uniquement de promouvoir des événements ou voulons-nous nous engager plus loin, quitte à faire de la prévention?
À mon avis, il est important de bien connaître un site tel que Facebook avant d'y inscrire une institution ou une entreprise. Je pense qu'une fois inscrit sur un tel site on ne peut rester véritablement neutre. Nos actions sont en quelque sorte engagées, elles concernent un certain public (enfant, adolescents, adultes, etc), elles influencent ce public qui va peut-être réagir. On doit également être conscient qu'une fois "ami" avec d'autres utilisateurs, on aura accès à une grande quantité de leurs données personnelles.
Il faut à mon avis savoir trouver un juste milieu, ne pas agir exagérément, mais de manière adéquate. Je pense que tout dépend des institutions et quel rôle elles sont prêtes à jouer. L'intervention dépend aussi de la situation, en effet, toutes les situations ne sont pas alarmantes.

Pour revenir à la petite vidéo que j'ai postée dans mon message précédent, je voulais montrer combien pour certains, certains sujets semblent évidents et que pour eux, il n'y a même pas besoin de les définir... et pourtant!


mercredi 24 mars 2010

Définition et approfondissement

Après quelques heures de recherche sur Internet, me voilà prête à vous dévoiler ce que j’ai trouvé ! Tout d’abord, je voulais vous donner ma définition du web 2.0 et des réseaux sociaux. Je me suis inspirée de différentes opinions.

Le web 2.0 ou ce qu’on pourrait appeler l’Internet communautaire.

Avant le web 2.0 apparaisse, il existait le web 1.0 qui était une version plutôt statique d’Internet. Petit à petit celle-ci s’est développée vers une utilisation plus interactive des utilisateurs. Des sites sont donc apparus où les internautes pouvaient interagir, intervenir et donc devenir des acteurs.

J'ai trouvé une autre partie de l'émission « médialogues » sur la RSR, dans laquelle est interviewé Claude Henry, président de l'Association VECAM (réflexion et action pour l'internet citoyen).

(http://podcast.rsr.ch/media/la1ere/medialogues/20071116-le-web-2-c-est-quoi.mp3).

Comme il le dit très bien, le web 2.0 comprend trois types de sites différents :

  1. Des sites d’échanges et de rencontre, comme myspace ou facebook. Qu’on appelle aussi les réseaux sociaux
  2. Des sites sur lesquels on peut partager nos connaissances avec d’autres, comme wikipédia.
  3. Des sites de mobilisation, qui permettent de se regrouper, comme les wiki.
Et là, vous comprenez quelque chose?


Dans mon prochain message, je reviendrai sur l’émission que j’avais postée dans mon message précédent !

mardi 16 mars 2010

Le Centre de Loisirs sur Facebook! Quelle idée!

Je vais essayer de faire un message pas trop long, parce que comme on dit, trop d’info, tue l’info !

Le sujet qui m'intéresse et qui m'intrigue c'est l'utilisation de Facebook dans la pratique professionnelle. Je me replonge donc dans mon stage et les conditions d'élaboration du profil Facebook de l'institution dans laquelle j'étais.

Le Centre de Loisirs dans lequel j’ai fait mon stage a décidé de se faire un profil Facebook, lors de l’organisation de la soirée de fin d’année. Eh oui, on sait aujourd’hui que beaucoup d’événements passent par facebook et sont même organisés grâce à facebook. Je crois que l’idée générale était de promouvoir l’événement par Facebook et de voir si ce moyen était aussi efficace qu’on ne le pensait. Je n’ai pas participé directement à l’élaboration de ce profil Facebook, mais étant l’organisatrice de la soirée, j’ai été directement concernée par son utilisation régulière.

Il faut savoir une chose, c’est que c’est difficile d’organiser des activités ou des sorties à l’avance avec des adolescents. À leur âge, on vit au jour le jour. On ne se préoccupe pas de ce qu’il faudra faire demain. Donc si on dit à un jeune : « Dans 2 semaines, pas celle qui vient, mais celle d’après, il y aura une soirée », on peut être sûr qu’il sera perdu… peut-être même n’importe qui. J Je sais qu’il faut pouvoir sans cesse leur répéter l’échéance si on veut qu’ils soient présents. Facebook dispose d’une espèce d’agenda. Lorsqu’un événement approche, il est tout de suite relevé et affiché sur la page principale. On peut également envoyer régulièrement des informations et des messages de rappel. C’est à mon avis une meilleure garantie que des affiches qui ne sont lues qu'une fois et qui font ensuite partie du décor. Enfin, ça c'est l'impression que j'ai eue avec l'utilisation des affiches. Avec Facebook, il faut cependant tenir compte de différents aspects. J’en parlerai dans mes prochaines publications !

Je me suis lancée à la recherche de ce qu’est le web 2.0, je n’ai pas encore tout exploré, j’ai cependant trouvé une interview sur le site de la RSR que je trouvais intéressante. L’émission « médialogues » interview Eric Delacroix, un spécialiste des réseaux sociaux. Il explique bien comment fonctionnent ces réseaux et quels sont les enjeux, du moins une partie des enjeux. Voici le lien de l'interview: http://podcast.rsr.ch/media/la1ere/medialogues/20080128-les-reseaux-sociaux.mp3 J'ajoute à ce lien, celui du blog de Monsieur Delcroix interviewé, qui comprend des articles pertinents. http://leszed.ed-productions.com

Hum...hum...Voilà un message des plus long... difficile de faire autrement... je me rends compte combien c'est pas évident d'écrire peu....

dimanche 7 mars 2010

Me voilà partie pour de nouvelles aventures...!

Alors voilà, après avoir découvert les recoins de la création d'un blog, du moins ceux que j'ai réussi à trouver...;-) me voilà maintenant face à l'appellation web 2.0... dont, à vrai dire, je n'avais jamais entendu parler avant.
Je connais des sites tel que facebook ou myspace pour les avoir consultés à différentes reprises. Pourtant, je ne savais pas que c'est ce qu'on appelle du web 2.0. Je vais d'ailleurs m'arrêter là, parce que je n'en sais pas plus pour l'instant... Mais je prévois de m'y intéresser!
Je suis très intriguée par l'utilisation de Facebook dans la pratique professionnelle et notamment dans l'animation. J'ai eu l'occasion de l'utiliser comme outil de promotion culturelle lors de mon stage. Mais je n'ai pas pris le temps de me renseigner sur les conditions légales dont il faut tenir compte lors de ce genre d'utilisation. Je me suis souvent questionnée; "Peut-on poser des limites (accès, photos) sur un site tel que facebook?", "Est-ce que l'institution pour laquelle je travaille se rend compte des enjeux?", etc.
J'ai d'ailleurs pu voir que d'autres s'intéressent aussi à cette thématique-là. ;-) Je pense intéressant de pouvoir voir les différences et les similitudes dans chaque approche. De voir comment chaque institution traite le sujet. Je pense aussi qu'un échange avec mes collègues sur ces approches pourrait être pertinent... À suivre...

Ce blog retracera donc mes apprentissages sur le web 2.0, ainsi qu'une recherche sur l'utilisation d'un site tel que facebook, dans un cadre professionnel.

samedi 6 mars 2010

À la découverte des nouvelles technologies...! Je m'avance un peu à l'aveuglette, mais ça a l'air d'aller, je trouve petit à petit mes repères...